Suisse Avenir


Le CSE et les Suisses de France

L?Organisation des Suisses de l?étranger invite, cette année, les Suissesses et Suisses de l?étranger « à participer aux élections du CSE, Conseil des Suisses de l?étranger car sa légitimation dépend foncièrement du soutien dont il bénéficie auprès des Suisses de l?étranger » comme le précise Madame Barbara ENGEL Directrice en Chef de la Revue Suisse.
En France, vivent plus de 180.000 Suisses dont les intérêts ne sont défendus auprès des autorités et de l?opinion publique en Suisse que par 12 délégués au CSE.
Cette élection est organisée par l?Union des Associations Suisses de France (UASF)
Ces 12 délégués au CSE représentent, donc, 180.000 citoyens et sont de fait élus par environ 70 personnes, Présidents des Associations Suisses de France.
Qui organise les élections et qui vote ?
L?OSE nous dit que « Les organisations faîtières ainsi que les associations suisses de l?étranger reconnues par l?OSE seront informées directement par l?OSE des procédures d?organisation des élections ». La définition du vote est l?« élection par toutes les suissesses et tous les suisses de l?étranger à condition qu?ils soient membres d?une association suisse reconnue ».
De son côté l?UASF en propose une autre : une élection de 12 délégués par environ 70 présidents d?associations suisses de France.
D?autre part, la répartition des postes à pourvoir au CSE pour la France est de 4 sièges pour Lyon, 3 pour Paris et Marseille, 2 pour Strasbourg.
Le Président de l?UASF est membre de droit au CSE et jusqu?à maintenant, celui-ci se présentait normalement à cette élection, en ce moment, pour Paris (1 des 3 postes) et a toujours été élu. Que se passerait-il s?il arrivait, cette fois-ci, en quatrième position?
Il n?y a, selon nous, aucune obligation à ce que le Président d?une organisation faîtière soit membre de droit puisque, par exemple au Pays-Bas, la présidente de la Neue Helvetische Gesellschaft n'est pas membre du CSE (il y a quatre ans elle s'est présentée, mais elle n'a pas été élue).
Avec ces différentes modalités, quelles crédibilités et représentativités peuvent bien avoir nos représentants ?
Ouvrons le débat.

Bonjour,

La liste des 19 candidats au CSE 2013 (à voir sur ce blog dans « Articles » « CSE ») est parue lundi dernier sur le site de l?UASF et se répartit de cette manière :
10 présidents d?associations
2 secrétaires d?associations
4 membres de comités
3 membres
Cela veut dire que sur 19 candidats, seuls 3 au maximum n?étaient, peut-être, pas dans le milieu associatif suisse auparavant. Les 16 autres sont déjà membres depuis longtemps et, donc, il n?y a pas 10 candidats réellement nouveaux comme le dit l?UASF. Quelle avancée?
Dans l?article de swissinfo.ch d?Olivier Pauchard du 15 mars 2013 « Le vote électronique pour plus de démocratie », il est dit :
Du côté de l?Union des associations suisses de France, on assure tout faire pour améliorer la situation. « Nous avons déjà fourni un grand travail pour davantage impliquer les associations, souligne son président Jean-Michel Begey. Et cela commence à porter ses fruits. Nous avons pour les prochaines élections 18 (en fait, 19) candidats pour les 12 sièges disponibles, et 60% de ces candidats sont des nouveaux. Ce nombre plus important de candidats donne moins de poids au reproche de cooptation qu?on nous adresse souvent.
Par ailleurs, je vais adresser le curriculum vitae des candidats à tous les présidents des associations un mois avant le vote, ajoute-il. Le choix sera fait au sein des différents comités. Les présidents ne seront ainsi pas seuls à décider. Evidemment, l?idéal serait que tous les membres des associations puissent voter. Nous sommes tout à fait ouverts à cette possibilité. Mais en attendant, faute de mieux, nous nous débrouillons avec la situation actuelle. »
Question : pourquoi l?UASF n?a-t-elle pas fait nécessaire en temps utile pour que tous les membres des associations puissent voter ?

Bonjour
Ours 1950, vous avez une drôle de perception de la démocratie Suisse ? En effet, vous dite et je vous cite : "l'idée serait que tous les membres des associations puissent voter".
Que faites-vous des dizaines de milliers de Suisses et Suissesses (en France bien évidemment) qui ne sont pas membres d'une association ? Pourquoi faudrait-il faire partie du association et payer des cotisations pour avoir le droit de vote ? Jusqu'à preuve du contraire votre façon de voir les choses et tout simplement une interdiction de vote appliquée à ces citoyens et citoyennes, ce qui est contraire au droit constitutionnel fédéral et cantonal, ce d'autant plus que l'OSE et le CSE reçoivent une subvention de la Confédération. Alors, comment ces 12 délégués élus peuvent-ils s'arroger le droit de parler aux noms de tous les citoyens et citoyennes Suisses de France, alors qu'ils ne sont élus que par une poignée d'électeurs !!!!!!
Je vous rappelle que le droit de vote pour tous les Suisses et les Suissesses, qu'ils résident en Suisse ou à l'étranger, et d'une gratuit absolue et qu'il ne peut être retiré à un citoyen ou une citoyenne que dans des cas (crime) exceptionnel.
"Faute de mieux, nous nous débrouillons avec la situation actuelle" veut dire tout simplement que l'on s'incline devant la dictature si je vous ai bien compris.

Gilbert Keller

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